COMMUNICATION
Document n°2 : Appellation Paysage d'origine
Coordonnées Lambert IGN1/25000 242,42-889,50 alt.400
La proposition première de ce travail était d'investir dans le regard de sa conduite, autant que dans le domaine de sa progression.
De même nous demanderons aux paysages les codes de leurs émissions, et ceux de leurs édifications.
Présentement il fallait détruire cette notion imagée de la circonscription d'un tableau que l'on nomme "paysage" avec l'excuse, qu'il sera question d'établir des repérages sur le comportement visuel à l'égard du paysage ; et que cette démarche comme tout élément susceptible de participer au renforcement où à la destruction du paysage, ne sera évidement pas sans dégâts envers nos sentiments émis pour le choix des lieux que nous justifions de privilégiés.
Il n'est pas question de nier à l'existence du paysage, mais de remarquer qu'il est entièrement tributaire phénoménologique de nos comportements et de nos perceptions, et qu'ils commande par-là même la réalisation et les modifications aux objets.
Dès maintenant ce terme ne devrait plus représenter en nous, la considération d'une étendue qui représente une vue d'ensemble ; seule sa consonance qui finit habituellement par extasier l'oreille autant que l 'oeil peut l'être sur une étendue, viendra situer les points images de la conduite du texte.
Nous constaterons qu'il y aura beaucoup à connaître sur les paysages et que leurs côtoiements perpétuels finissent par être trop limpides, pour être la recherche de ce qu'ils peuvent signifier comme messages.
Pour donner suite à cette proposition d'un travail, sur le regard de la composition plus que formelle de notre cadre d'évolution, il convient de situer les diverses dispositions avec lesquelles les paysages ont été abordés, ainsi que les connections qui nous ont permis de les choisir.
Comme substrat de la vision du monde nous prendrons pour l'une des sondes de son exploration, un système perceptif attaché à identifier une étendue par comparaison, de comprendre aussi le processus de son impression phénoménologique.
Ce système dualiste réalisera de notre participation, une production de l'espace.
Le "paysage" regroupe, avec nous les éléments formels à percevoir, et le besoin de découvrir qui apporte "le complément d'activité à ce paysage".
Si besoin, il se modifie, et chaque perçu de sa mobilité est un hypercorps, dans lequel le perçu s'inclut en tant que l'élément générateur d'une énergie engendrée par les visions précédentes, et ayant pour entendement les acceptations du "paysage".
Il n'y aurait pas de rendu unitaire contrôlable des paysages, dans le sens où la plénitude des informations recueillies sur ceux-ci s'arrête aux limites perceptives de ceux qui les utilisent ,les acceptent où les administrent ainsi que pour tout autre entendement, le choix des verbes de notre vocabulaire ; de là le paysage sera aussi inépuisable.